RDC: Martin Fayulu en meeting populaire de restitution ce dimanche 28 avril à Kinshasa
Le président Martin Fayulu a bouclé sa tournée internationale de vérité des urnes et retourne en République démocratique du Congo ce dimanche 28 avril à 10 heures locales et tiendra un meeting populaire de restitution à Kinshasa à la place Sainte Thérèse de N’djili à 13 heures, après un séjour de plus d’un mois à l’étranger dans le cadre de la campagne pour la vérité des urnes des élections controversées du 30 décembre 2018. Dans cette tournée euro-américaine, Martin Fayulu a été accueilli en héros et obtenu un soutien massif sans précèdent de la diaspora congolaise.
Après une longue tournée internationale réussie– euro-américaine – de campagne de vérité des urnes des élections du 30 décembre 2018 qui l’a conduit en Belgique, Suisse, France, États-Unis d’Amérique et Royaume-Uni, Martin Fayulu retourne à Kinshasa ce dimanche 28 avril et tiendra un meeting populaire de restitution pour fixer le peuple congolais sur les conclusions de cette campagne qu’il a entamée à l’intérieure du pays avant de poursuivre à l’étranger. Un marathon politique et diplomatique de grande envergure qui a duré plus d’un mois et a permis au candidat de la coalition Lamuka de rencontrer et échanger avec la communauté congolaise de la diaspora et animer plusieurs conférences pour dénoncer la fraude électorale et expliquer le bien-fondé de son combat pour la vérité des urnes.
Soulèvement populaire
Lors des rassemblements populaires dans tous les pays qu’il a parcourus, les congolais de la diaspora lui ont réclamé des armes et le soulèvement populaire pour descendre les tricheurs et opérer une alternance d’alternative définitive en République démocratique du Congo.
Le candidat de la coalition Lamuka se déclare seul président légitime de la République démocratique du Congo, il a longuement dénonce la tricherie électorale qui a permis au président sortant Joseph Kabila de nommer Felix Tshisekedi président de la république à la suite d’un accord secret. Par cet acte de trahison Felix Tshisekedi a offert des béquilles à Joseph Kabila pour assurer la continuité de son système vivement décrié par le peuple congolais.
La Commission électorale nationale indépendante( Ceni) et la Cour constitutionnelle ont proclamé Felix Tshisekedi président de la république avec 38% des suffrages au détriment de Martin Fayulu à qui les deux institutions n’ont attribué que 34%. Cependant, d’après des documents qui ont fuité du serveur de la Commission électorale nationale indépendante et le rapport unanime des missions d’observation, en l’occurrence la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qui a déployé 40.000 agents, le candidat Martin Fayulu est sorti grand vainqueur, remportant triomphalement avec 62% des suffrages réels exprimés sans compter les zones exclues de Beni, Butembo et Yumbi.
Depuis, Martin Fayulu Madidi dénonce et conteste vigoureusement les « résultats fabriqués » de ce scrutin par le président de la Commission électorale qui a donné la victoire à Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tout en maintenant l’emprise de l’ex-chef de l’État Joseph Kabila Kabange.
Recomptage des voix
Le président Martin Fayulu préconise un « recomptage des voix » tout en admettant qu’il s’agissait d’un « exercice très difficile » en raison de la manière dont la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a organisé les élections présidentielles, législatives et provinciales.
De passage à Bruxelles, Martin Fayulu a dénoncé l’accord de partage du pouvoir conclu entre Joseph Kabila et Felix Tshisekedi pour les vingt prochaines années. Martin Fayulu a affirmé clairement que « c’est Joseph Kabila qui dirige le pays et qui tire les ficelles. Félix Tshisekedi n’est qu’un masque porté par Joseph Kabila ».
Pour Martin Fayulu, le président Joseph Kabila n’a que quitté le pouvoir en apparence après les élections.
Martin Fayulu s’est déclaré seul président légitime de la République démocratique du Congo. Il a appelé le peuple congolais à la résistance pacifique et la communauté internationale à ne pas reconnaitre Felix Tshisekedi qui a été nommé par le président sortant Joseph Kabila.
(bakolokongo)