Attaque contre la résidence de Ruberwa: la police dément, le commando revendique et confirme l’assaut meurtrier (Exclusif)
La police nationale congolaise a démenti, vendredi 3 janvier dans un communiqué toute attaque armée contre la résidence du ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation Azarias Ruberwa qui, selon la nouvelle et la vidéo qui ont circulé dans les réseaux sociaux depuis mardi 31 décembre 2019, aurait fait au moins cinq morts et des blessés graves. Qu’en est-il réellement? Où est finalement passé le Tout-puissant Ministre de la décentralisation de la coalition FCC – CASH ? Le commando qui a lancé l’attaque s’est confié discrètement et a fait des révélations pertinentes à Bakolokongo.com. Un membre qui a participé à l’opération reste catégorique : «Azarias Ruberwa a été bel et bien atteint et il y a eu des morts et des blessés…».
Dans un communiqué, la police a déclaré que la résidence du Ministre de la décentralisation se trouve dans un quartier hautement sécurisé de Kinshasa. Pourquoi la police a-t-elle attendu plus de trois jours pour réagir sans présenter la résidence et le ministre Azarias Ruberwa afin de mettre définitivement fin aux «fausses rumeurs et intox» ? Cependant le commando qui a lancé l’attaque s’est confié discrètement et a fait des révélations pertinentes à Bakolokongo.com. Un membre qui a participé à l’opération reste catégorique : «Azarias Ruberwa a été bel et bien atteint et il y a eu des morts et des blessés…».
Dans une communication particulière avec la rédaction de Bakolokongo, le membre du commando des forces patriotiques qui a lancé l’assaut contre la résidence du ministre Azarias Ruberwa confirme l’attaque et les pertes en vies humaines mais ne peut affirmer avec certitude la mort du concerné qui était la principale cible. Toutefois une chose est sûre : «Azarias Ruberwa a été bel et bien atteint par balles mais nous ignorons le degré de chance pour sa survie», a affirmé notre renseignant qui a requis l’anonymat.
Démenti ou embarras ?
Pourquoi le concerné Ruberwa n’a pas apparu lui-même en personne pour démentir sur l’attaque ? Pourquoi la police s’est-elle précipitée par voie de communiqué à démentir en place et lieu de l’intéressé trois jours plus tard ? Telles des questions sur lesquelles repose la conviction du commando dans le succès de l’attaque et met dans l’embarras la police congolaise dans son communique évasif.
«Fausse rumeur, fausse information visant à manipuler l’opinion et ainsi troubler l’ordre public dans la capitale», selon la police. Dans un communiqué de la police nationale congolaise, le général de la police Sylvano Kasongo a rassuré avoir identifié l’auteur de cette vidéo comme un congolais de la diaspora et annoncé l’ouverture d’une enquête pour traquer tous ceux qui sont à la base de cette fausse information. Et de rassurer tout mettre en œuvre pour démanteler les responsables de cette fausse rumeur qu’il a qualifié « d’intox ». Le Commissaire provincial de police a même mis en garde l’auteur et les propagateurs de cette fausse information. Il a annoncé l’ouverture d’ une enquête pour démanteler ce réseau de concepteurs et propagateurs des fausses informations contre les autorités du pays.
« La résidence du ministre d’État Azarias Ruberwa Maniwa n’a jamais fait l’objet d’une attaque par des hommes armés ; la résidence du ministre d’État est située dans un des quartiers les plus sécurisés de la ville. Il est donc difficile qu’elle puisse subir une attaque à la bombe sans perturber et alerter les parcelles voisines », s’est limité la police dans un communiqué.
Quid de la vidéo sur la toile ?
Le commando affirme ne pas avoir le temps et la possibilité de filmer la scène, il suppose que ce soit un rescapé qui se trouverait dans l’enceinte de la résidence de la victime.
«Nous ne pouvons pas confirmer ou infirmer la vidéo montrant les morts et les blessés parce que dans telle action, le temps, la vitesse et la cible sont notre seul objectif ; Nous n’avions pas la mission d’identifier les personnes présentes sur le lieu ou encore filmer l’opération, mais plutôt d’opérer avec professionnalisme sans être identifiés et enregistrer des pertes», a conclu notre interlocuteur.
Dans ses confidences à Bakolokongo, le commando des forces patriotiques met au défi la police nationale congolaise qui a démenti l’attaque et réclame que sieur Azarias Ruberwa fasse une apparition publique devant la presse pour démentir en personne si réellement il est en sécurité et en bonne santé. Et de conclure : «la vérité se cache quelque part au milieu du village et finira par éclairer».
(Excusif Bakolokongo)