RDC : les luttes intestines du M23 éloignent la possibilité d’un accord à Kampala Lire l’article sur RDC : les luttes intestines du M23 éloignent la possibilité d’un accord à Kampala(Jeuneafrique.com)

La signature d’un accord de paix « d’ici au 15 mars », comme espéré lors des négociations de Kampala entre Kinshasa et le Mouvement du 23-Mars (M23), devient de plus en plus hypothétique. Les combats qui ont repris, le 9 mars, entre les deux factions rivales de la rébellion compliquent sérieusement la donne.

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Déjà quatre jours d’affrontements entre les deux factions du Mouvement du 23 mars (M23). Depuis le 9 mars, les combats entre les rebelles restés fidèles à leur chef militaire, Sultani makenga, et ceux partis avec l’ancien coordonnateur politique, Jean-Marie Runiga, se poursuivent autour de Rumangabo, localité située à quelque 50 km de la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu. Une situation qui risque de perturber voire de saboter la conclusion attendue « d’ici le 15 mars » d’un accord de paix entre le gouvernement congolais et le M23.

Kinshasa a déjà présenté à la rébellion un « projet d’accord » qui prévoit notamment la réintégration des éléments du M23 au sein de l’armée congolaise, en échange de la dissolution du mouvement rebelle. Problème : le M23 est désormais divisé en deux branches. Quelle est celle qui est légitime pour conclure les négociations avec le gouvernement congolais ?
« Qui va réintégrer l’autre ? »
Pour l’aile du M23 pro-Makenga, toute signature doit être précédée de l’adoption de certains amendements au « draft » soumis par le gouvernement congolais. « Nous devons d’abord définir ce qui signifie « intégration » : qui va intégrer l’autre », explique Vianney Kazarama, le porte-parole de la branche armée. Lire la suite…..